Lieux de mémoire

La crypte du souvenir

La crypte est un lieu de mémoire et de recueillement où reposent 28 militaires et civils de la guerre 1914-1918, 4 combattants de la guerre 1939-1945 et un soldat de la guerre d'Afrique du nord (1954-1962).

En 2002, les sondages effectués autour du monument aux morts ont permis de redécouvrir cette crypte.

Des travaux de restauration ont permis à ce lieu de devenir accessible au public.

L’abri anti-aérien

La découverte

Lors des travaux de réfection du square Carnot, un abri anti-aérien datant de la Seconde Guerre mondiale a été découvert. Utilisé pour protéger les enfants de ce qui était alors l'unique école de Bourg-la-Reine, avenue de la République, il témoigne d'une page importante de notre histoire et permet d'imaginer plus concrètement les conditions de vie des civils.

L'histoire de sa construction illustre également le rôle des administrations locale et nationale dans la mise en place de plans de protection de la population.

Au moment de sa découverte, l'abri anti-aérien n'est pas intact : une grande partie de la dalle de couverture est effondrée et la galerie comblée de gravas jusqu'au tiers de sa hauteur. Pour l'anecdote, la première partie explorée est celle d'une petite pièce servant de latrines.

Un objet de transmission


La décision a été prise de conserver la partie la mieux conservée c'est-à-dire la portion où le plafond est indemne et où les parois témoignent du passage des écoliers.

Les travaux de restauration ont donc consisté à combler ce qui était à ciel ouvert, à déblayer la partie de la tranchée que l'on visite aujourd'hui et à protéger les inscriptions présentes sur les murs. L'escalier d'accès a, quant à lui, été découvert dans un remarquable état de conservation et a nécessité la mise en place d'un système de trappe particulier afin de rendre accessible l'abri pour les visites. Si l'électricité était présente en 1939, elle a été complètement revue et les bancs en béton ont été quant à eux reproduits à l'identique.

Des recherches historiques ont été menées afin de préciser l'origine de sa construction : l'étude des archives de la Ville a permis de retrouver de précieux documents dont le plan de l'abri et de raccrocher son histoire au contexte national.

Le nécessaire devoir de mémoire a conduit la Ville à restaurer l'abri pour le sauvegarder. Il est désormais un objet de transmission, un patrimoine pour se souvenir et transmettre.